🌲 Sous un Cèdre de Fontaines-Saint-Martin : Sécurité, Cohabitation et Respect
Il y a des arbres qu’on traverse sans les voir, et d’autres qui nous imposent un instant d’attention.
Ce cèdre de 28 mètres, dressé au cœur d’un parc public de Fontaines-Saint-Martin, veille silencieusement au-dessus d’une allée. Chaque promeneur passe sous sa canopée. Chaque passage est une promesse de fraîcheur, d’ombre, d’échelle de temps plus lente.
Mais parfois, même les plus nobles silhouettes réclament un geste attentif. Certaines de ses branches, mortes — comme c'est souvent le cas chez les vieux cèdres — menaçaient les passants. D’autres s’étiraient vers le court de tennis voisin, en frôlant les projecteurs.
Le majestueux cèdre après notre intervention pour enlever le bois mort et réduire sympathiquement les branches qui poussent au dessus du court de tennis.
Observer d’abord, puis intervenir
Avant de sortir les outils, nous avons observé.
L’arbre, son état. Le sol. L’espace qu’il partage avec les humains.
Plutôt que de rabattre ou réduire, nous avons choisi la taille douce : retirer les bois morts dangereux, alléger en finesse les branches en conflit avec l’infrastructure, sans dénaturer ni le port ni la présence du sujet. C’est un arbre mature, à la croissance lente — il ne s’agit pas de le contraindre, mais de l’accompagner avec un élagage réfléchi, mesuré, juste ce qu’il faut pour lui laisser toute sa place.
Bien plus qu’un chantier, une cohabitation réfléchie
Ce type d’élagage, on l’appelle taille de cohabitation. C’est une manière d’aider l’arbre à vivre pleinement, même en ville. L’objectif : préserver à la fois sa santé, son esthétique, et la sécurité des lieux fréquentés.
Quelques repères sur le sujet
L’intervention s’est déroulée à Fontaines-Saint-Martin, sur un cèdre (Cedrus sp.) d’environ 28 mètres de haut et 18 mètres d’envergure, accessible depuis un chemin enherbé situé à seulement quatre mètres.
En une demi-journée, notre équipe a mené une intervention discrète et précise.
Le bois revient Ă la terre
Sur ce chantier, tous les déchets végétaux ont été broyés sur place.
Le broyat a été utilisé pour pailler le pied de l’arbre : un geste simple mais bénéfique. Le paillage conserve l’humidité, protège les racines, enrichit le sol en matière organique. Rien ne se perd — tout se transforme, à portée de racines.
Ce que nous retenons
Entretenir un arbre, ce n’est pas simplement couper ce qui dépasse. C’est prendre soin de la relation qu’il entretient avec le lieu, avec les gens, avec le sol qui le porte. Ici, comme ailleurs, nous avons cherché à intervenir sans laisser de traces.
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